SYNOPSIS Grève de bus. Guillemette Lajoie risque d’être en retard pour son  rendez-vous. Ses voisins d’infortune, parlant dans leur téléphone   portable, ne peuvent rien pour elle. Il ne lui reste plus qu’à se dépêcher. Mais comment traverser une ville sans croiser des inconnus ou des connaissances qui ont toujours quelque chose à vous dire?  L’heure tourne. Va-t-elle perdre sa priorité d’embauche ? Une surprise l’attend ! Regard sur notre société. Sur les gens. Qu’est-ce qui les fait tous   avancer dans le même sens et les mène par le bout du nez ?   L’argent  et le profit ?  Le désir d’appartenir au même clan?  Le  paraître ?... Que reste-t-il d’humain ? NOTE DE L’AUTEUR Homo Citadinus est une pièce pour tout public, un plagiat de  notre vie, une satire de notre société de consommation. Parler  d’un monde d’excès, de superflu, de redondance dans lequel  s’éveille une « planète attitude », c’est bien mais... si la planète  compte sur nous, la femme qui cherche du travail ne compte que  sur elle... Cette pièce, née d’une idée du metteur en scène, Philippe HAUG,  fait intervenir 4 personnages dans 10 situations de notre vie.  Caricature, bien sûr, mais la vérité n’est pas loin...  Sylvie Teper, Paris 2008 NOTE DU METTEUR EN SCENE Nous vivons une époque de con-sommation. Par définition, on se rend compte que l’Homo Citadinus est une  personne qui se sent obligé de… ! Mais qui l’oblige à faire ? Depuis toujours nous sommes à la  poursuite du progrès. Toujours plus, toujours mieux. Mieux par  rapport à quoi, à qui ?  Et notre planète crie : « ATTENTION » !  Personne n’écoute personne ou tout le monde écoute tout le  monde. L’auteur par  cette succession de mise en situation  contemporaine s’est amusé à nous montrer notre propre image.  Pour ma part je me suis attaché à ce que chaque situation reflète  bien l’état d’esprit dans lequel nous évoluons avec nos doutes,  nos espoirs, agrémenté de moments musicaux ou chacun aime se  réfugier songeant à un futur meilleur. Et si ce futur on décidait de  le faire naître ensemble ? Philippe Haug, Compiègne 2008